Les automatismes sont réalisés en vue d’apporter des solutions à des problèmes de nature technique, économique ou humaineEliminer les tâches dangereuses et pénibles, en faisant exécuter par la machine les tâches humaines complexes ou indésirables
Améliorer la productivité en asservissant la machine à des critères de production, de rendement ou de qualité
Piloter une production variable, en facilitant le passage d’une production à une autre. Renforcer la sécurité en surveillant et contrôlant les installations et machines
On distingue dans tout système automatisé la machine ou l’installation et la partie commande constituée par l’appareillage d’automatisme. Cette partie commande est assurée par des constituants répondant schématiquement à quatre fonctions de base
L’acquisition des données -
Le traitement des données -
La commande de puissance -
Le dialogue homme machine -
: Structure fonctionnelle de l’automate
L’automate programmable industriel est un appareil qui traite les informations selon un programme préétabli. Son fonctionnement est basé sur l’emploi d’un microprocesseur et de mémoires
(voir figure 1-1)
1- Interface d’entrée
Elles permettent d’isoler électroniquement le circuit externe (saisie de l’information) du circuit de traitement
2- L’unité centrale
: cœur de l’automate, elle est constituée
d’un processeur qui exécute le programme
de mémoires qui, non seulement contiennent ce programme, mais aussi des informations de données : durée d’une temporisation, contenu d’un compteur
Les types de mémoires
: Mémoires vives*
RAM – Random Access Memory ( Mémoire à accès aléatoires) Ce sont des mémoires volatiles lues et écrites par le processeur
: Mémoires mortes*
ROM – Read only memory
PROM – ROM programmable NE PEUVENT PAS ETRE EFFACES
REPROM – effacement par UV
EEPROM – effacement électrique
3- Interface de sortie
Elles permettent de commander les sorties toute ou rien (TOR) telle que : les contacteurs, les moteurs pas à pas, les électrovannes et ainsi des sorties analogiques : boucle de régulation débit température et variateur de vitesse
4- Communication et dialogue
Elle est réalisée avec l’opérateur par un pupitre de dialogue ou par l’intermédiaire d’un ordinateur et avec les autres automates pour un réseau informatique local
Automate Modulaire
Par ailleurs, le type modulaire est adaptable à toutes situations. Selon le besoin, des modules d’entrées/sorties analogiques sont disponibles en plus de modules spécialisés tels: PID, BASIC et Langage C, etc. La modularité des API permet un dépannage rapide et une plus grande flexibilité
: L’automate TSX 37-08 comprend
Un bac à 3 emplacements
Un bloc de visualisation centralisé
Une prise terminal repérée TER
- Une trappe d’accès aux bornes d’alimentation
Deux modules à 16 entrées et 12 sorties « Tout ou Rien » positionnés dans le premier et le deuxième emplacements (positions 1, 2, 3 et 4)
Une trappe d’accès à la pile optionnelle
Un emplacement disponible
Un bouton de réinitialisation
Les applications de l’automate
Les automates trouvent leur application en milieu industriel, domestiques. On cite quelques exemples courants
Description
On règle la circulation d’un carrefour de deux voies A et B par des feux tricolores : Rouges, orange, vert
Interfaces d’entrée / sorties analogiques
Les entrees
Les sorties
Les étapes à suivre pour raccorder un automate
: Pour raccorder un automate, il est recommandé
De suivre les spécifications du fabricant
De suivre la technique de raccordement
De vérifier si les modules sont dans leurs embases respectives. Vérifier le type, le numéro du modèle et le diagramme de câblage. Vérifier l’emplacement des embases dans le document pour l’assignation des adresses d’E/S.
• De localiser le paquet de fils correspondant à chaque module et le diriger à travers le conduit à l’emplacement du module. Identifier chacun des fils dans le paquet et s’assurer qu’ils correspondent à ce module en particulier.
• En commençant avec le premier module, repérer le fil dans le paquée qui se branche à la borne la plus basse. Au point où le fil arrive à la même hauteur que le point de terminaison, plie le fil à angle droit vers la borne
• De couper le fil pour qu’il dépasse de 6 mm du côté de la vis de la borne. Dégainer l’isolant du fil à approximativement 9 mm. Insérer le fil sous la plaque de la borne et serrer la vis
Si deux modules ou plus utilisent la même source d’alimentation, on peut utiliser du cavalier «jumpers » pour le câblage de la source d’alimentation d’un module à l’autre
Si le câble blindé est utilisé, en brancher seulement un bout à la mise à la terre, préférablement au châssis. Ce branchement évitera toutes boucles possibles de retour de masse. L’autre bout doit être coupé et non branché
De répéter la procédure de câblage pour chaque fil du paquet jusqu’à ce que le câblage du module soit complété. Après que tous les fils auraient été branchés, tirer doucement sur chacun pour s’assurer d’avoir un bon branchement
De répéter la procédure de câblage jusqu’à ce que tous les modules soient terminés
Langage à contacts
: Structure d’un programme
Un programme en langage à contacts est composé d’une suite de réseaux de contacts exécutée de façon séquentielle par l’automate : Dessiné entre deux barres de potentiel, un réseau est un ensemble d’éléments graphiques représentant
les entrées/sorties de l’automate : boutons-poussoirs, détecteurs, relais, voyants..
des fonctions d’automatismes : temporisateurs, compteurs...
des opérations arithmétiques, logiques et spécifiques,
Les variables internes de l’automate. Ces éléments graphiques sont reliés entre eux par des connexions horizontales et verticales.
: Example
: Langage GRAFCET
Le GRAFCET est une représentation graphique qui permet la transcription du fonctionnement d’un système automatique. Il prend en compte les entrées et les sorties, et définit le comportement séquentiel du système. L’étape correspond à une situation élémentaire ayant un comportement stable. Une transition indique la possibilité d’évolution d’une étape à l’étape suivante. A chaque transition, on associe une, ou des conditions logiques qui traduisent la notion de réceptivité
: Les instructions de base
résument dans ce tableau
: résument dans ce tableau
Les logiciels de programmation
Ce tableau récapitulatif donne le logiciel et le type d’automate conforme à ce dernier. L’opérateur peut communiquer avec l’automate soit à travers un P.C portable, fixe ou avec la console . On lie l’automate au PC (ou à la console) par un câble (RS232
: Pour pouvoir utiliser le logiciel
1) Il faut d’abord commencer par l’installation du logiciel de programmation, pour cela on met le CD ROM dans le lecteur de CD ROM et suivre les démarches habituelles d’installation soit sous Windows ou sous dos (Exécuter, Parcourir, etc.…
2) Configurer le matériel c’est à dire spécifier l’automate avec lequel on va travailler en donnant sa référence
3) On choisit le mode de programmation en choisissant l’éditeur approprie : Ladder (à contact) ; (LD) langage structurée (LS), ou GRAFCET : CHART
4) Le mode en ligne consiste à passer l’application pour que l’automate l’exécute. Pour cela le logiciel offre cette possibilité qui permet de passer du Mode local en mode connecté en appuyant sur l’icône Connecter, puis Transférer
Configuration des E/S
Le logiciel doit permettre de sélectionner la position et le format du module (format standard, demi-format) à configurer soit par clic sur la souris ou en manipulant les touches flèches du clavier. La configuration logicielle permet de définir pour l’application
Le nombre des différents types de blocs de fonctions -
Le nombre de mots registres -
Le nombre de bits internes °/°Mi -
Le nombre de mots internes °/° MW -
Le nombre de constantes °/° KW -
La méthode de programmation
La méthode proposée vous permet de programmer, tester, mettre au point et sauvegarder votre programme
Étape 1 : Configuration de l’application
Nom de l’application, valeurs des constantes, horodateur, paramètre des compteurs, temporisateurs
Étape 2 : Saisie des symboles
Saisie des noms de Symboles pour chaque repère utilisé dans votre programme automate (contacts, bobines…)
Étape 3 : Saisie du programme
Et validation des saisies
Étape 4 : Sauvegarde régulière du programme
En cours de saisie –PC vers disque
Étape 5 : Transfert du programme dans l’automate
Étape 6 : Mise en RUN et teste du programme
Étape 7: Mise au point du programme Éditeur de données
Étape 8 : Sauvegarde du programme
Après mise au point – Automate ➝ disque
Étape 9 : création du dossier de l’application
Les dangers potentiels liés à l’utilisation d’un automate
Ou on ne dispose pas matériellement des entrées ou sorties. : absence d’un bouton poussoir pour la mise en marche d’un engin, absence d’un contacteur…
On veut déceler les défauts provenant des E/S
- On veut voir l’évolution de la programmation du processus automatisme avant de passer au câblage
Le forçage est prioritaire, il est conseillé de l’utiliser avec précaution car il présente certains dangers
Exemple 1
Lorsqu’on force à 1 une sortie automate qui commande l’ouverture d’une vanne évacuant de l’air chaud, celle-ci peut brûler les travailleurs, endommager le matériel autour
Exemple 2
Le forçage d’une entrée commandant la fermeture, automatisée de l’issue de secours ou la sortie d’un vérin. Ajoutons que le verrouillage par logiciel s’avère insuffisant comme moyens de sécurité. Il est indispensable de procéder à un verrouillage matériel ainsi qu’a la procédure de cadenassage parfois car il est plus sécuritaire
L’essai d’un automatisme simple
On doit confirmer qu’un automatisme commandé par automate est fonctionnel, après avoir lancé l’exécution et vérifier que
L’ensemble fonctionne pendant une durée assez suffisante permettant d’atteindre les températures de fonctionnement afin de s’assurer que le système est fonctionnel et qu’il ne va pas tomber en panne à cause d’une dérive thermique de composants
Si on effectue un essai après avoir changé un ou plusieurs composants défectueux, on vérifie que tout entre en action après le changement effectué
Régles de représentation
Le dessin d'un Greafcet suit des régles strictes qu'il convient de respecter rigoureusement
Vocabulaire *
Vocabulaire Un vocabulaire précis est associé à la description sous forme d'un grafcet. Il est important
de le connaître pour comprendre les règles qui gèrent l'évolution du grafcet : partie suivante
: Une étape peut être
active : les actions associées sont exécutées -
inactive : les octions associées ne sont pas exécutées -
: Une réceptivité peut être
vraie : la condition logique est réalisée -
fausse : la condition logique n'est pas réalisée -
: Une transition peut étre
validée : la réceptivité qui lui est associée sera prise en compte -
non validée : la réceptivité qui lui est associée ne sera pas prise en compte -
franchissable : l'étape suivante peut être activée -
Règles d'évolution : 3 premières
L'évolution du grafcet (les conditions de passage d'une étape à une autre) suit des règles très précises. Il
y en a 5 en tout, mais les 3 premières sont fondamentales et sont exposées ici
-1- La situation initiale
La situation initiale est la situation active à l'instant initial (c'est à dire, lorsque la partie commande est
mise en fonctionnement). Elle est décrite par l'ensemble des étapes initiales
-2- Franchissement des transitions
Lorsqu'une étape est active, la transition qui suit est validée. Si la transition est validée et que la
réceptivité associée est vraie, alors la transition doit obligatoirement être franchie
-3- Activation et désactivation des étapes
Lorsqu'une transition est franchie, toutes les étapes immédiatement précédentes sont désactivées et
toutes les étapes immédiatement suivantes sont activées
Points de vue de description
Introduction -
La description du fonctionnement d'un système automatisé séquentiel se déroule en plusieurs étapes
chacune correspondant à un stade de son étude
: Stade 1-
Description du comportement de la machine vis à vis de la matière d'euvre
: Stade 2-
Choix d'un procédé de production adapté et détermination de la partie opérative : actionneurs, capteurs
et éléments de dialogue pour l'opérateur
: Stade 3-
Choix d'une partie commande et détermination de tous les éléments de commande (pilotages
: Stade 4-
Cabloge et/ ou programmotion de la partie commande
Fonction remplie par le système et analyse des tâches
Energies Ce premier travail consiste à décrire l'intervention du système sur la matière d'euvre en
cherchant à définir les transformations successives qu'elle subit
L'enchainement des différentes transformations identifiées (tâches) sera décrit à l'aide d'un grafcet
(grafcet de coordination des tâches). Chaque action sera décrite par un verbe à l'infinitif en majuscules
Exemple : Système de perçage d'une pièce
Le système étudie doit permettre de percer une pièce métallique. Pour celo, lorsque l'operateur aura
autorisé le démarrage du cycle, il faudra immobiliser la pièce puis la percer. Lorsque le perçage sera achevé, l'opérateur pourra retirer la piéce de la machine
Choix des procédés de production
Pour chaque tâche identifiée, on choisit un procédé de production ou de fabrication adapté. Il en résulte
un choix d'actionneurs et de capteurs capables de réaliser les opérations et de contrôler la production
On définit aussi le pupitre de commande et les éléments de dialogue pour l'opérateur
Exemple : Système de perçage d'une pièce
IMMOBILISER : divers procédés permettent d'immobiliser une pièce métallique : magnétisme, aspiration, blocage dans une forme en creux, étau
PERCER : on peut réaliser le trou souhaité avec un laser, un poinçon, un foret
Pour LIBERER la pièce, tout dépendra de la méthode d'immobilisation choisie
: Dans cet exemple, les choix vont se porter sur
Un étau actionné par un verin -
Une perceuse electrique qui se déplacera verticalemont gräce à un verin -
On utilisera en priorite des capteurs fin de course magnétiques -
Le pupitre comportera un bouton poussoir : marche -
Choix des procédés de production (suite) - Description de la PO
Le serrage de la pièce se fait par un vérin double effet A équipé d'un capteur fin de course tige rentrée
a0. Il n'y a pas de capteur fin de course tige sortie, c'est le capteur ps (pièce serrée) qui en tient lieu car cette information est primordiale
Le ressort placé dans l'étau permet de libérer la pièce lorsque la tige du vérin A recule
Le foret est entraîné en rotation par un moteur électrique M, et en translation verticale par un vérin
double effet B équipé de capteurs fin de course b0 et bl
Le pupitre comporte un seul bouton poussoir : marche
On remarque qu'il n'y a pas de capteur "pièce percée". C'est le capteur bl qui le remplace : mais il ne
donne pas réellement cette information
Grafcet selon le point de vue de la partie opérative
On décrit chaque tache identifée par le grafcet de coordination en décrivant l'enchainement des
mouvement des actionners concernés
: On adopte les conventions d'écriture suivants
+SORTIR la tige du vérin A sera noté A
-RENTRER la tige du vérin A sera noté A
METTRE le moteurM en marche sera noté M-1
METTRE le moteur M a l'arret sera noté M-0
Détermination de la commande des préactionneurs
On définit la partie commande (cablée ou programmée, électrique ou pneumatique...) et il en résulte un
choix des préactionneurs (commande électrique ou pneumatique) et un mode de fonctionnement pour chacun d'eux : monostable ou bistable
Les vérins A et B sont des vérins double effet, les distributeurs choisis seront des 4/2 à commande électrique
-Pour le vérin A, on choisira un distributeur bistable (deux commandes a + et a
+Pour le vérin B, on choisira un distributeur monostable (une commande b
Le moteur M sera alimenté par un contacteur km : commande monostuble
Inventaire des entrées et sorties de la partie commande
A ce stade, on fait le bilan de toutes les entrées du système (capteurs et éléments du pupitre) ainsi que
toutes les sorties : commandes des préactionneurs et éléments de dialogue du pupitre
Alors que les mouvements étaient notés en majuscules, les pilotages ou commandes des préactionneurs
repérés en minuscules (le mouvement A+ est obtenu grâce à la commande Pour les actionneurs commandés en monostable (cas du moteur et du vérin B), tous les mouvements existent mais seules les commandes effectives sont repérées (pas d'ordre b- dans cet exemple, c'est le ressort du distributeur qui permet d'obtenir le mouvement B- b
Grafcet selon le point de vue de la partie commande
On dessine le grafcet de commande, c'est à dire le grafcet qui va décrire l'enchaînement des commandes
à appliquer aux préactionneurs pour obtenir les mouvements décrits dans le grafcet selon le point de vue de la partie opérative
Remarques
La commande km est monostable, elle est donc répétée dans les étapes 2 et 3 car l'alimentation du moteur doit y être maintenue
Il n'y a pas d'ordre b- car le distributeur de B est monostable. L'absence d'ordre relatif à B dans l'etape 3 provoque automatiquement la rentrée de la tige de B
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